C’est fait, la pandémie grippale a fait largement son apparition en Loire-Atlantique à la fin du mois d’octobre.
Mais, une deuxième vague est malheureusement hautement probable.
Bilan
Selon les estimations entre la fin du mois octobre et le milieu du mois de novembre les cas ont été multiplié par 3. Mais, pour le mois de décembre, les chiffres ont cependant tendance à se stabiliser, voire à décroitre légèrement, ce qui fait dire aux GROG que «la crête de la première vague aurait été franchie».
Par contre, le nombre de cas graves et de décès a augmenté brusquement depuis la semaine 44 ; il reste encore élevé et stable. L’élément à retenir de ces tristes nouvelles est que le virus A H1N1, on le sait depuis le début, touche davantage la population jeune (voir ci-contre) que le virus saisonnier et que son caractère grave (dite grippe maligne) ou foudroyant (dit grippe fulminante) frappe apparemment de façon totalement aléatoire.
Le vaccin
Je vous invite à consulter le site de l’AFFSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé), qui recense toutes les données concernant les vaccins ainsi que les médicaments antiviraux.
Les appréhensions émises sur certaines particularités des vaccins pandémiques ne semblent pas fondées, aujourd’hui (Syndrome de Guillain Barré, etc…). Les hautes autorités de la FNPC nous ont fortement conseillé de nous faire vacciner.
Restez vigilants !
La grippe A H1N1 n’est pas une «grippette», même si d’autres problèmes de santé sur d’autres continents sont des catastrophes à l’état chronique…
Il me semblait de mon entière responsabilité de vous donner ces informations que je pense fiables, par souci d’honnêteté et de sensibilisation, car j’ai l’impression que pour le «tout public», la grippe A n’est pas là, ne les concerne pas, ne les touchera pas et qu’il ne changeront surtout pas leurs habitudes… Les secouristes ont un grand rôle d’éducation de la population.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d’année, mais pas trop de bises quand même…
Quelques chiffres :
5 000 000 de personnes infectées en France*
3 800 000 personnes vacinnées*
804 hospitalisations en France (dont 17 % enfants de – de 15 ans)
150 décés en France (dont 17 chez les enfants de – de 15 ans, 25% chez des adultes sans facteurs à risques)
1 décés en Loire-Atlantique (Cheméré)
40% des personnels de santé vaccinés en France
2 fois moins de décés que pour les pandémies de 1957 et 1968* *
Guy Jego
Médecin Bénévole de la Protection Civile 44