#Portraits de bénévoles

Florian, 29 ans, ingénieur d’étude et de développement

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« Je suis engagé depuis maintenant 10 ans à la Protection Civile 44. Pendant cette longue période, j’ai eu l’opportunité de participer à diverses missions de secours, il m’était impossible de ne pas me mobiliser activement pendant cette période au travers des missions Covid-19.
C’est lors de moments de crise que l’expérience emmagasiné sur le terrain et notre engagement prend tout son sens.
J’ai eu deux rôles durant la crise. Le premier sur la préparation des missions confiées à la Protection Civile 44. Il s’agissait pour nous d’anticiper les missions qui pouvait arriver et adapter également l’ensemble de nos modes de fonctionnement et procédures à la crise actuelle. Je suis maintenant l’un des cadres sur la mission d’hébergement de personnes précaires atteintes du virus. Mon rôle est d’accompagner les équipes sur la gestion du lieu, trouver des solutions aux problèmes rencontrés et faire évoluer les procédures avec l’évolution de la mission.
Je vis seul mais reste très souvent en contact de ma famille via des appels ou des visioconférences. Malgré les inquiétudes, ils me soutiennent dans chacune de mes actions et sont même fiers de constater le travail réalisé sur le terrain en cette période crise. Cependant, la distance et le manque de disponibilité de ma part est pesante sur la durée et j’ai hâte de pouvoir tous les retrouver.
Je souhaite, au travers de ce témoignage, remercier l’ensemble des personnes que j’ai la chance d’encadrer ou avec qui j’ai collaboré pour leur travail, leur engagement et pour la joie de vivre pendant ces missions. »

Cassandra, 30 ans, assistante administrative et comptable

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« Etant actuellement en activité partielle, j’ai alors tout mon temps pour participer aux missions de la Protection Civile lors de cette crise sanitaire. Etant bénévole depuis déjà de longues années, je donne habituellement mon temps sur nos dispositifs prévisionnels de secours qui sont tous annulés en ce moment.
Je me suis inscrite en base arrière, afin d’y apporter mes compétences administratives. J’ai alors intégré l’équipe « Gestion de planning et des bénévoles spontanés ». Depuis le début de la crise, nous avons reçu un grand nombre de contacts de personnes proposant leur aide pendant le confinement. Nous avons pris le temps de les former aux règles d’hygiène et d’asepsie, avant de pouvoir les intégrer à nos missions.
Mon conjoint, gendarme adjoint, est confiné dans sa brigade, alors je suis seule à la maison. Je prends contact régulièrement avec lui, les membres de ma famille et mes amis, afin de garder le moral. Heureusement que je peux donner de mon temps, afin de ne pas rester confinée seule chez moi.
Je souhaite dire un grand merci à ceux qui s’investissent, de près comme de loin, dans notre association. »

Youna, 21 ans, étudiante en communication et marketing.

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« Avec le confinement, mon emploi du temps a été modifié : plus de travail et des cours à distance. J’avais du temps libre et l’envie d’aider les personnes dans le besoin.
Durant cette crise sanitaire, je suis au centre d’hébergement. Nos missions sur place sont, après les avoir transportées et ramenées au centre, de veiller sur les personnes porteuses du COVID19. Peu de résidents parlent français, ils sont démunis face à la situation et à la maladie. Les accompagner, les aider et les écouter sont, selon moi, les 3 missions essentielles sur ce lieu d’accueil.
La crainte de mes proches était que je tombe malade. Je les ai rassurés, nous avons toutes les protections nécessaires sur place et les protocoles COVID19 sont totalement respectés. Nous sommes prudents et minutieux car conscients des risques.
La vie en collectivité durant cette crise demande une rigueur professionnelle et un respect mutuel de la part des bénévoles. C’est une situation inédite qui engage la solidarité et la résilience de chacun. »

Bernard, 60 ans, retraité

Depuis le début de mon engagement bénévole, aider les plus démunis et les plus fragiles a toujours été important pour moi. Comment aurais-je donc pu rester à ne rien faire ?
Au vu de mon âge, je n’ai pas souhaité être en première ligne, au contact direct de personnes contaminées par le Covid-19. J’ai donc fait le choix de m’engager en base arrière. Celle-ci gère les moyens logistiques et de communication, la gestion informatique des données, la visite des hôtels où sont confinées des personnes précaires non atteintes, … Le travail qui y est réalisé est tout aussi important que celui de nos bénévoles engagés en première ligne. Pour ma part, j’opère principalement en cellule de crise en tant qu’opérateur radio.
Je m’engage environ 2 jours par semaine afin de préserver ma vie de famille et permettre à l’ensemble des bénévoles de participer à nos missions.
C’est dans ces moments très particuliers que nous voyons la force de nos secouristes à aider et secourir et que nous retrouvons l’esprit de famille qui caractérise notre belle association. »

Baptiste, 24 ans, ingénieur en BTP

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« Je me suis engagé il y a quelques mois à la Protection Civile dans le but d’aider. J’ai fait quelques postes de secours et suivi des entrainements avant que ne débute la mission Covid-19. N’ayant pour le moment que le PSC1, au début de la crise j’ai suivi une formation sur l’hygiène et l’asepsie afin de prendre part aux différentes missions liées au Covid-19.
Je suis à l’hébergement de Saint Aignan en tant que Logisticien Administratif et Technique. A titre personnel, je discute autant que possible avec les résidents, en anglais, car beaucoup ne comprennent pas ou très peu le français. Je me suis rendu compte que l’aspect linguistique était très important lors de cette mission, contrairement à nos dispositifs de secours habituels.
Ma mère est chef d’établissement dans une école primaire, elle continue à aller à l’école pour s’occuper des enfants des personnels soignants. Je ne suis donc pas le seul à sortir, on peut échanger sur nos expériences communes. Mon père reste à la maison, j’ai l’occasion de beaucoup le voir. Mes parents sont contents et fiers de mon engagement bénévole.
Ce que je trouve le plus enrichissant est la proximité que j’ai avec mes équipiers lors des missions au centre. On passe de nombreuses heures ensemble, on a le temps de discuter et d’échanger. Je suis fier d’être avec eux et d’apprendre grâce à eux. »

Dalila, 53 ans, aide archiviste

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« Je me suis engagée dans la mission Covid-19 simplement pour venir en aide aux personnes dans le besoin et les soutenir moralement.
Pour ma part je participe aux missions Hôtels, en base arrière. Nous visitons 2 hôtels de l’agglomération nantaise où sont hébergées des personnes de la rue et des demandeurs d’asile, non atteints du Covid-19 mais dans l’impossibilité de se confiner.
Ma vie de famille n’est pas impactée par mes missions réalisées pour la Protection Civile. J’ai deux grands enfants, qui sont fiers de mon engagement auprès de ces personnes vulnérables et fragiles.
Il s’agit d’une très belle expérience, malgré la peur de potentiellement ramener le virus à la maison. Bien sûr, nous respectons scrupuleusement les gestes barrières en mission et le port de nos équipements de protection. »

Marine, 34 ans, assistante sociale

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« Je me suis engagée dans les missions liées au Covid-19 car selon moi, il s’agit de l’essence même de mon engagement à la Protection Civile depuis huit ans. Donner de mon temps en cette période de crise, inédite en France et dans le monde, m’est apparu comme naturel.
Je suis sur les missions dîtes de première ligne, et intervient au centre d’hébergement spécialisé.
En parallèle, je consacre beaucoup de temps à m’occuper de la communication de l’association, avec le reste de l’équipe communication. Nous communiquons plus régulièrement qu’avant, que ce soit en interne afin d’informer l’ensemble des bénévoles de nos missions, mais aussi à l’externe, via les réseaux sociaux ou en lien avec la presse et les médias. Il nous paraît essentiel de parler de l’investissement remarquable de nos secouristes lors de cette crise.
Je suis maman d’une petite fille de 4 ans et actuellement en télétravail. Je me consacre à la communication au moindre temps libre et je me rends en mission le week-end.
Toutes les mesures sont prises pour limiter au maximum le risque de contamination en mission. Je n’ai pas le sentiment de mettre en danger ma famille par mon engagement auprès des malades, et ma fille comprend tout à fait que sa maman s’investisse pour des personnes qui en ont besoin. »

Laurent, 48 ans, directeur d’un établissement de la Protection de l’Enfance

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« Je me suis engagé dans la mission Covid-19 en référence au groupe Aide et Ecoute Psychologique (AEP), mais également pour concourir à l’effort de solidarité nationale dans la lutte contre l’épidémie, via la Protection Civile 44 dont je suis adhérent depuis 1990.
Je suis écoutant téléphonique, à disposition des bénévoles en cas de besoin. Je les écoute, conseille et oriente. Je suis aussi parfois présent en cellule de crise pour tenter de faciliter le lien social, réguler de potentielles tensions, repérer les dysfonctionnements en proposant des solutions, …
Mon temps se répartit entre une activité professionnelle maintenue et soutenue, des prises de nouvelles auprès de mes proches, les interventions téléphoniques et physiques dans le cadre du dispositif de la Protection Civile et du repos bien nécessaire qu’il ne faut pas oublier.
Je suis impressionné par les bases solides de la Protection Civile 44 et de ses bénévoles, en capacité de s’adapter sur le plan opérationnel malgré une crise majeure. Une intelligence collective qui permet de remplir les missions dévolues au service de nos concitoyens et des malades du Covid-19, notamment les populations les plus fragilisées. »

Elodie, 19 ans, babysitter

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« Je me suis engagée sur la mission Covid-19 afin de me rendre utile, à mon niveau, avec mes compétences. Mon but est d’aider les personnes précaires, souvent les plus oubliées lors d’une crise comme celle que nous vivons actuellement.
Mes missions se situent en première ligne, j’interviens aussi bien dans le centre d’hébergement pour m’occuper des résidents suspectés d’être atteints du Covid-19, que dans nos Véhicules de Premiers Secours, en tant qu’équipière, afin de réaliser les transports sanitaires, parfois nécessaires.
Dans ma famille, mon engagement se gère bien, il est très bien perçu. Il s’agit surtout d’une organisation à mettre en place pour que tout se passe au mieux. »

Jean, 45 ans, en formation d’auxiliaire ambulancier

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« Je me suis engagé sur la mission COVID19 pour venir en aide à la population et aux plus démunis.
Mon rôle, dans cette crise, se situe au niveau de la logistique. En effet, je me charge d’acheminer le matériel dont le centre d’hébergement pourrait avoir besoin. Equipements de Protection Individuelle, matériel de communication, produits de désinfection, … Nous nous chargeons de fournir tout le matériel nécessaire au bon fonctionnement du centre et à usage de nos bénévoles en première ligne. Des mesures sont prises pour que nous ne rentrions jamais en contact avec les bénévoles en première ligne, afin de diminuer les risques de contamination.
Ma famille est très fière de moi, plus particulièrement ma fiancée et mes parents, qui mesurent l’importance de nos missions. »

Laurène, 24 ans, ostéopathe

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« Je me suis engagée sur les missions liées au Covid-19 afin d’apporter mon soutien aux personnes précaires et présentant des symptômes de la maladie.
Les personnes que nous accueillons souffrent de précarité de logement et vivent dans la rue ou en foyer. Notre but est d’apporter un endroit où ces personnes puissent s’isoler jusqu’à la fin de leur période de contagion afin de réduire la propagation du virus dans des endroits accueillant de nombreuses personnes déjà fragilisées.
Sur le site de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu, mes missions principales sont l’accueil des résidents, la distribution des repas et produits d’hygiène, tout en surveillant l’évolution de l’état de santé des personnes hébergées, mais aussi l’organisation des lieux de vie des secouristes.
Pour ces missions, je suis également amenée à apprendre la gestion d’une équipe. Il s’agit d’une nouvelle responsabilité qui me pousse à développer mes compétences et à travailler sur moi-même. »

Johan, 28 ans, ingénieur logiciel

« Je me suis engagé sur la mission COVID-19 pour plusieurs raisons. La principale est surtout de pouvoir continuer mon engagement dans le soutien aux populations. Avec la pandémie, de nombreuses personnes fragiles et/ou isolées se retrouvent démunies face à cette crise. Aujourd’hui la Protection Civile a répondu à l’appel des services publics, c’est alors une raison pour moi de revêtir l’uniforme.

J’ai rejoint depuis quelques semaines la première ligne afin d’être au contact de ces personnes qui ont le plus besoin. Mes missions sont multiples :

D’une part au centre d’hébergement, où j’alterne entre les tâches dédiées aux personnes accueillies, comme préparer, distribuer les repas, et échanger quelques mots avec eux. Parfois il y a barrière de la langue qui peut engendrer quelques difficultés, très peu de nos résidents parlent français ou anglais, mais avec quelques gestes et regards, on finit toujours par se comprendre. Il y a également le temps consacré à l’entretien des locaux, ranger, nettoyer, désinfecter, améliorer. On ne s’ennuie pas, il y a toujours quelque chose à faire.

Et d’une autre part j’agis en tant que partie prenante des équipages de nos VPSP, où la principale mission est de d’assurer le transport des personnes suspectées d’être atteinte du COVID. Lors du transfert d’une personne précaire jusqu’à notre centre, il s’agit là d’accompagner et de rassurer, d’expliquer le fonctionnement du centre, et même s’intéresser à ses préférences alimentaires s’il en a. Et ici encore on constate l’importance du contact humain. Une fois installé, nous voilà parti pour la désinfection complète du véhicule. L’asepsie n’a jamais été aussi importante.

Pour ma part, j’ai la chance de pouvoir continuer à travailler, depuis chez moi. Mon engagement correspondant aux valeurs de l’entreprise, cette dernière m’a alors libérée du temps pour m’investir sur les missions COVID. Je vis seul, donc pour le reste c’est assez simple.

C’est toujours un plaisir pour moi de pouvoir m’investir dans les activités de l’association. Que ce soit pour de l’aide humanitaire ou du secourisme, aider les populations redonne un peu de sens. De plus, j’ai pu y rencontrer des personnes formidables portant des valeurs de partage et d’humanité qui me sont chères. Au-delà de me donner du sens, ce sont également des amis que j’ai pu trouver dans ce bénévolat.

Enfin, je terminerai en paraphrasant la fable du colibri : nos actions individuelles sont peut-être minimes, mais face à cette crise, en faisant chacun notre part, notre action collective permettra de traverser au mieux la tempête. En ne laissant personne derrière nous. Chacun d’entre nous peut être acteur, à sa manière et selon ses capacités. Chacun d’entre nous peut être maillon d’une chaîne de solidarité. Pourquoi pas vous ? »

Sandra, 35 ans, employée administrative

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« Je me suis engagée sur cette mission afin de participer à l’effort collectif en cette période de crise sans précédent, afin de me rendre utile et d’apporter mon aide là où il y en a besoin.
Je collabore, au sein de la cellule de crise, à la préparation et à la mise en place de nos missions liées au Covid-19. La gestion du planning et le choix des affectations de nos effectifs sur le terrain permet d’organiser le roulement des participations de nos bénévoles, mais également de garantir à tous une protection maximale et des temps de repos nécessaires.
Au quotidien, je m’impose le même respect des mesures barrières qu’en mission. Vivant seule, le risque de transmission du virus est très limité.
Je suis fière d’appartenir à cette grande famille qu’est la Protection Civile et reste persuadée que nous sortirons plus grand de cette crise. »

Charles, 32 ans, photographe reporter

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« Mon activité professionnelle et ma formation initiale de sapeur-pompier volontaire se sont arrêtés nets depuis le début du confinement. Il m’est alors naturellement venue l’envie de prendre part aux missions menées par la Protection Civile, sur le terrain.
Très disponible et en bonne santé, je passe le plus clair de mon temps sur le site de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu où, avec mes collègues secouristes, nous venons en aide à des personnes précaires suspectées ou testées positives au COVID19.
Cette mission diffère de toutes celles auxquelles j’ai pu participer car outre ma mission d’information et de communication sur nos différents réseaux sociaux et dans les médias, je suis également conducteur ou chef d’équipe de l’un de nos VPSP, ce qui me permet de vivre mon engagement de manière différente chaque jour.
Outre les rencontres et les moments privilégiés entre secouristes, la prise en charge de malades en tenue de protection nécessite une remise en question permanente. Nous nous devons d’être irréprochables, aux côtés des équipes médicales également bénévoles, avec qui nous faisons notre possible pour expliquer, rassurer et réconforter des femmes et des hommes parfois inquiets par ce qui leur arrive. Notre plus belle récompense est de recevoir ces sourires et ces « merci » lorsque nous raccompagnons les résidents guéris. »

Nicolas, 35 ans, en reconversion professionnelle

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« Comme pour mon engagement bénévole et habituel à la Protection Civile, je propose mes compétences selon les besoins. Je participe à la lutte contre le Covid-19 en base arrière, au niveau de la cellule de crise, où je suis à ce jour Coordinateur.
Mes missions principales se situent au niveau de la coordination des actions : tout d’abord en tant qu’opérateur radio, en soutien logistique et administratif, puis désormais en communication interne, gestions des équipes ainsi que des missions. Je participe à toutes ces actions en ménageant mon énergie sur le long terme et en conservant du temps pour ma vie personnelle, même s’il est parfois difficile de couper totalement pendant mes temps de repos.
Je remercie l’ensemble de nos partenaires et de nos bénévoles, permanents et spontanés, pour leur aide dans nos actions face à cette situation inédite. »

Bérénice, 22 ans, étudiante en transport et commerce international

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« M’engager sur les missions Covid-19, a été une évidence pour moi. De part mon engagement mais également ma volonté d’aider et de soutenir les personnes qui en avaient besoin en ce temps de crise.
Ma mission principale se trouve au centre d’accueil et d’hébergement d’urgence de personnes en situation de précarité. Comme une entraide au personnel soignant, nous prenons en charge des personnes à suspicion Covid, qui ne nécessitent pas d’hospitalisation immédiate.
J’ai la chance de pouvoir vivre seule durant cette crise, ce qui facilite mon engagement en limitant les contacts. Cependant, des appels quotidiens avec mes proches restent nécessaires pour 2 raisons : les rassurer et garder le moral.
Je n’ai aucune peur lorsque je m’en vais en mission. Les moyens mis en place sont largement adaptés et organisés de manière à protéger les secouristes. Tout cela a été, et est toujours possible grâce à tous les bénévoles, de première ligne comme de base arrière.»

Benoît, 32 ans, technicien de maintenance en génie climatique

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« J’ai pris part aux missions Covid-19 afin de me mettre au service des autres, prendre soin des plus vulnérables et soutenir les services en tensions durant cette crise. Cela me permet de me sentir utile et actif, c’est pour cela que je suis bénévole à la Protection Civile, c’est pour cela qu’aujourd’hui je viens en première ligne.
Sur le terrain, je suis polyvalent. J’interviens aussi bien sur des missions de transports que sur les missions liées à l’hébergement des personnes atteintes. Sur la mission hébergement, mon rôle est de coordonner les bénévoles, j’organise la distribution des repas, je m’assure de la bonne utilisation des équipements de protection, la transmission des informations, …
Occasionnellement je vais au contact des résidents, afin de mettre mes compétences linguistiques au profit de l’équipe et d’assurer les traductions.
Ma vie de famille est assez simple en cette période. Ma compagne est médecin et travaille énormément. J’alterne mes missions bénévoles et mon activité professionnelle et je garde contact avec mes proches par téléphone et grâce aux réseaux sociaux.
Je remercie tous ceux qui rendent nos actions possibles, et tous ceux qui ont fait la démarche de nous rejoindre durant cette période si particulière »

Valérie, 45 ans, ouvrière maroquinier.

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« En cette période de crise, chacun peut aider à sa manière, en restant confiné chez-soi par exemple. Etant secouriste, il était pour moi normal de m’engager dans cette mission.
Je suis en première ligne, au centre d’hébergement spécialisé. J’y interviens le jour ou la nuit pour assurer le fonctionnement du site.
La nuit par exemple, nous assurons une permanence téléphonique : en cas de besoin les résidents peuvent nous contacter par téléphone et nous allons à leur rencontre. Si l’état de la personne le nécessite et après avis auprès du Centre 15, nous déclenchons l’équipage de garde de notre VPSP pour réaliser le transport du résident vers un centre hospitalier.
Avant de m’engager, j’en ai discuté avec mes enfants, et nous avons ensuite mis en place des mesures au sein de la maison. Grâce à cela, ils sont devenus plus autonomes et comprennent mon engagement, qui est devenu, par la même occasion, le leur. »

Théo, 20 ans, étudiant en médecine

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« En raison des circonstances particulières, la faculté a suspendu nos cours, me laissant du temps pour m’engager dans le combat contre le virus. Il m’aurait été difficile de laisser mes collègues, habillés d’orange et de bleu, gérer cette crise sans leur apporter ma modeste aide.

Je suis engagé au sein de la cellule de crise où je suis opérateur radio. J’assure le lien entre les différentes équipes engagées sur le terrain; que ce soit à l’hébergement, à bord de nos VPSP, en logistique, ou dans les hôtels, et la cellule de crise. Je m’occupe également d’assurer le suivi et la gestion des moyens engagés.

Vivant avec une personne considérée à risque, et même si je suis en Base Arrière, je prends de grandes précautions. »

Alexandre, 27 ans, intérimaire.

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« Je me suis engagé sur la mission liée au COVID-19 pour apporter mon aide auprès des plus démunis. Cela fait 14 ans que je suis bénévole au sein de la Protection Civile 44, la gestion de crises sanitaires fait partie de nos missions, je n’ai donc pas hésité à m’engager malgré le risque lié à la maladie.
Ma mission durant cette crise se déroule sur notre site de Aignan-de-Grand-Lieu, soit au sein de notre centre d’hébergement spécialisé, soit en tant que Chef d’Equipe d’un de nos VPSP.
Chez moi, je respecte les gestes barrières auprès de mes proches et garde mes distances.
Notre association a répondu à cette crise par un dispositif exceptionnel. Je suis fier de pouvoir donner de mon temps bénévolement pour cette cause et fier de faire partie de cette famille qu’est la Protection Civile »

Marion, 20 ans, étudiante infirmière en 2ème année.

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« La raison principale qui m’a poussée à participer à la lutte face au Covid-19 est de pouvoir me rendre utile en aidant des personnes malades.
Je suis au centre d’hébergement de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu. J’y accueille des personnes en situation précaire, surveille leurs symptômes et participe à la préparation ainsi qu’à la distribution de leurs repas.
Je me retrouve en mission, avec des bénévoles que je ne connaissais pas ou peu avant. Cela nous permet de développer nos compétences et de nous transmettre nos savoirs respectifs.
A la maison, j’évite les contacts rapprochés avec mes parents et respecte scrupuleusement les gestes barrières. »

Joël, 59 ans, retraité – ex Animateur sécurité

« Pouvoir rendre service à un nombre important de personnes est la raison principale de mon engagement face au COVID19.
Je suis engagé sur notre base arrière : sur les missions logistiques et sur les missions Hôtels.
Concernant les missions Hôtels, nous intervenons dans 2 hôtels où des personnes sans abri, non atteintes du COVID19, y sont logées dans le but d’y respecter le confinement. Nous y effectuons des visites, des contrôles de température, de la distribution alimentaire, … Nous nous assurons que chaque personne prise en charge supporte le mieux possible son confinement.
J’apprécie énormément le très bon esprit d’équipe des bénévoles lors de toutes nos actions. »

Gabriel, 28 ans, développeur logiciel

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« Je me suis engagé dans les missions liées au COVID-19 car il me semble important de pouvoir prendre du temps pour les autres, d’autant plus durant cette période délicate.
Pour cette mission, je me rends à l’hébergement de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu où des personnes sans domiciles fixes, et présentant des symptômes du COVID-19, sont logées. Ils sont suivis par un médecin et une infirmière. L’objectif est de leur fournir repas, et premiers soins, en limitant au maximum le risque de contamination des secouristes.
Je télétravaille et mon employeur accepte que je pose un jour de congé par semaine pour la Protection Civile. Cette flexibilité professionnelle que m’accorde mon employeur est très appréciable.
Je suis étonné de la rapidité et des moyens mis en place par notre association. Grâce à une équipe encadrante renforcée pour l’occasion, nous étions prêts en seulement quelques jours. »

Jérémy, 32 ans, informaticien

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« Je suis en première ligne au sein de notre centre d’hébergement d’urgence, pour des gardes de 12h, le jour ou la nuit. Je participe également, avec nos VPSP, à des missions de transport sanitaire.
Ma famille étant relativement inquiète par rapport à la situation et aux missions réalisées, je leur ai promis de faire très attention. Je vis seul et respecte parfaitement les mesures d’hygiène en missions, tout comme à la maison.
Je m’investis, jour après jour, pour accomplir les missions attribuées à la Protection Civile. »

Mathilde, 18 ans, lycéenne

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« Je me suis engagée sur cette mission car je trouve celle-ci importante, cela permet de soutenir les hôpitaux et personnels soignants et également d’aider des personnes en situation précaire et atteintes du Covid-19.
Je suis en première ligne, c’est-à-dire au contact de personnes contaminées par le virus, au centre d’hébergement d’urgence, ou à bord de nos VPSP.
Habitant avec ma maman, nous évitons tout contact physique, on mange un peu plus éloigné l’une de l’autre que d’habitude, et on désinfecte les surfaces et les points de contacts assez régulièrement.
J’apprécie énormément le partage de cette mission avec mes amis de la Protection Civile. »

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